Passage au Mexique
Le mois d’août était l’occasion de visiter le Mexique, ma famille et les jésuites de la Province. Après avoir passé deux semaines de vacances en famille, à Torreón, dans le nord du Mexique, je me suis déplacé à Guadalajara (Oued el Hadjara), où la Compagnie de Jésus dirige deux collèges et une grande université (ITESO), où des scolastiques des diverses provinces d’Amérique Latine et des Etats Unis étudient le premier ou seconde cycle de Philosophie et Sciences Sociales.
الأب نورس السمّور في نامور – بلجيكا
وصلت في شهر أيلول/سبتمبر من السنة الماضية إلى مدينة نامور Namur في بلجيكا وذلك من أجل القيام بخدمات رعوية أساسية في أبرشية إقليم نامور. أبرشية نامور لها انتشار كبير في ريف بلجيكا الناطقة باللغة الفرنسية ويبلغ عدد كنائسها (رعاياها) حوالي ال ٧٥٠ كنيسة يخدمها ٢٣٠ كاهن أكثر من ثلهم أجانب من أصول أفريقية بمعظمهم، ومن الثلثين المتبقيين من الكهنة البجيكيين تبلغ نسبة من هم من أصول أجنبية أكثر من النص.
La formation des catéchètes en Syrie
En tant que responsable de la catéchèse pour toutes les communautés catholiques de Damas et Banlieue et, récemment de l’ensemble de la Syrie, deux sujets essentiels me préoccupent : la formation des catéchètes et le programme.
Tamanrasset 1er déc 2020 – 18 fév 2021
Les 27h de voyage en bus pour rejoindre Tamanrasset (de 1929 kms Alger-Tamanrasset) ont été rendues possibles par les bons contacts locaux des petits frères, après deux refus des chauffeurs de prendre un étranger et de faire face à des retards et des contrôles ! Ce séjour était fortement désiré aussi pour faire face à une vacance pastorale de la paroisse après presque 2 années. J’avais exprimé ma disponibilité depuis plus d’un an : pas un voyage « touristique » ni passager, mais suffisamment long pour découvrir la manière de vivre au plus proche des gens du pays et des traces de Charles de Foucauld.
Pour moi, non pas une retraite ni un retrait des activités et de la vie menée depuis 5 ans à Alger /Ben Smen, souvent marquées par un rythme tendu et desséchant, mais c’est la parabole du « pousse au large » qui s’est imposée. Comme une chance de mieux voir une allure différente de vivre mon lien au pays et aux gens du pays, dans un environnement nouveau et un style de vie à inventer au service et à l’écoute de la vie quotidienne, de liens sociaux et de vie plus simple.
2 événements ont donné le ton à ce départ d’Alger : arrivée le 1er décembre au matin, fête de Charles de Foucauld, et annonce en cours de route du décès de Henri Teissier. Deux visages connus pour nourrir le désir du départ et de la cordialité pastorale au milieu d’un peuple, au milieu de crises et de courage reconnus et célébrés, chacun avec leur grain de sel. Deux témoins qui n’ont pas baissé les bras parce qu’ils portaient au cœur la communication cordiale et le goût d’éveiller et de donner à l’autre du temps pour aller plus loin. Ce que précisément je cherchais en arrivant à Tamanrasset sans être tiraillé dans des activités qui s’accumulaient en désordre.
La providence n’est pas avare pour inspirer la mobilité, le service des petites choses et la patience des jours, au large des habitudes.
J’avais en tête bien sûr, avec ce départ, la possibilité de trouver une opportunité de replonger dans les cours d’arabe dialectal des Glycines Une tentative a été faite auprès d’un ami Touareg sollicité, qui était davantage soucieux de poursuivre les bases de français commencées à distance avec un membre de sa famille ; ensuite il était pris par les activités de voyage ou de présence aux activités du centre culturel Touareg Imzad.
Au lieu de me fixer un « programme » prévu d’avance, j’ai préféré me glisser, après les 2 premières semaines de découverte des lieux et d’ajustement au nouveau cadre de vie quotidien, dans les invitations et rythme de vie des petits frères et de Martine : le repas du dimanche soir, dans nos 3 lieux de vie et le partage des nouvelles, les célébrations quotidiennes, les invitations chez les amis/familles connues, les visites annoncées, les propositions d’aide pour des moments de soutien scolaire pour le français aux enfants scolarisés, les présences de migrants le vendredi pour la paroisse, les invitations de Taher le vendredi chez des amis Touareg, les visites de Martine chez des familles avec enfants handicapés, enfin le rythme régulier chaque semaine de la journée désert ou marche prolongée. Enfin trouver du temps pour une prière prolongée en vue de la célébration du soir.
Sans oublier les 5 journées en solitude à Assekrem, la familiarité avec un style de vie plus reposant et simple, le silence des pierres, les visites éphémères des visiteurs, les soucis et les talents de ceux qui restent et vivent là –haut, les traces et inventions pour y tenir ou accueillir, en « humanisant leur humanité », et en développant leur sensibilité en prenant en compte le temps, le feu et le goût, afin de privilégier le repas pris ensemble avec les moyens du bord. Dans ce lieu, je suis « posé au large », désarmé aussi, sauf pour accueillir la patience et faire de la place à une espérance neuve si possible.
Peu de goût pour lire beaucoup ! Plutôt réécouter des vidéos ou interviews enregistrées. Afin d’apprécier davantage les lieux inspirants et le repos, ainsi que la cuisine simple quotidienne pour soi-même.
Le lien internet avec les cheminants/baptisés algériens. Et un billet de message pour la rencontre de la communauté sj du mardi soir, ou la note écrite pour le projet d’animation de l’année Ignatienne. De même l’évaluation à distance des journaliers de Ben Smen. Ou le projet de « retraite dans la vie ordinaire ». Moins pressé par les activités organisées dans le cadre de Ben Smen que la communication, la mémoire et l’attention à ceux qui ont été laissés au loin par celui qui a pris le large.
En bref, cette mise à distance, « au large » d’un rythme de vie et d’habitudes de la grande ville, du lieu d’habitat et de liens sociaux souvent programmés –même pour la bonne cause- a rendu possibles une fraîcheur de la sensibilité et de la disponibilité pour l’attention et le service, comme ils viennent. Sans voir l’eau couler dans les oueds asséchés, mais elle vient au goutte à goutte dans le sous-sol pour faire pousser et grandir, pour nourrir en silence de jour comme nuit, la semence ! Les pierres au désert ont leur parole et imposent leur silence.
J’ai aimé ces lignes de Angelus Silesius : « l’oiseau repose dans l’air, (et souvent de pierre en pierre) la pierre sur la terre, le poisson dans l’eau, et mon esprit dans la main de Dieu ».
Me sont revenus souvent en mémoire, aux différents carrefours de ma vocation et de mes embarquements en mer, les liens d’amitié avec des petits frères de Foucauld, chacun avec son grain de sel, en tenant dans la prière et en demandant la foi et l’Esprit.
Je me risque à solliciter, tant que ce temps de crise sanitaire se poursuit, frontières fermées, ainsi que les visas, un renouvellement de mobilité et de disponibilité, pour continuer à apprendre et à servir des « gens du pays » au sud algérien !
Passage au Mexique
Le mois d’août était l’occasion de visiter le Mexique, ma famille et les jésuites de la Province. Après avoir passé deux semaines de vacances en famille, à Torreón, dans le nord du Mexique, je me suis déplacé à Guadalajara (Oued el Hadjara), où la Compagnie de Jésus dirige deux collèges et une grande université (ITESO), où des scolastiques des diverses provinces d’Amérique Latine et des Etats Unis étudient le premier ou seconde cycle de Philosophie et Sciences Sociales.
الأب نورس السمّور في نامور – بلجيكا
وصلت في شهر أيلول/سبتمبر من السنة الماضية إلى مدينة نامور Namur في بلجيكا وذلك من أجل القيام بخدمات رعوية أساسية في أبرشية إقليم نامور. أبرشية نامور لها انتشار كبير في ريف بلجيكا الناطقة باللغة الفرنسية ويبلغ عدد كنائسها (رعاياها) حوالي ال ٧٥٠ كنيسة يخدمها ٢٣٠ كاهن أكثر من ثلهم أجانب من أصول أفريقية بمعظمهم، ومن الثلثين المتبقيين من الكهنة البجيكيين تبلغ نسبة من هم من أصول أجنبية أكثر من النص.
La formation des catéchètes en Syrie
En tant que responsable de la catéchèse pour toutes les communautés catholiques de Damas et Banlieue et, récemment de l’ensemble de la Syrie, deux sujets essentiels me préoccupent : la formation des catéchètes et le programme.
Le Christ selon l’Église copte Un désir dans le désert
« Sauver la proposition de l’autre », voici le point de départ intellectuel aussi bien que spirituel qui m’a fait rentrer dans une mission chère à la compagnie, à savoir annoncer l’Évangile à la frontière. Je suis reconnaissant à P. Michel Fédou qui m’a accompagné vers cette découverte pendant mes études au Centre Sèvres. Grâce à son approche dialogale, j’ai appris l’appréciation du patrimoine copte, en m’enracinant dans mon Église. Cette approche vise à approfondir la compréhension de l’autre sans abandonner notre identité en évitant un syncrétisme superficiel afin d’atteindre une rencontre authentique.
Rencontre provinciale de Taanayel 2024 – Appelés sous l’étendard du Christ
Environ 85 jésuites de la Province du Proche-Orient et du Maghreb, qui comprend l’Algérie, l’Égypte, l’Irak, la Jordanie, le Liban, le Maroc, la Syrie, la Terre Sainte et la Turquie, se sont réunis dans la Bekaa libanaise, au monastère de Taanayel, pour réécouter les appels et les défis de leurs pays. C’est au cœur de la spiritualité ignatienne de voir la réalité qui nous entoure, de bien écouter ses besoins, de la mettre dans notre prière, de discerner l’appel du Seigneur, de choisir et de décider ce qu’il faut faire selon “Sa volonté”.
Taanayel 2024 Provincial Meeting – Called under the Banner of Christ
Approximately 85 Jesuits from the Near East and Maghreb Province, which includes Algeria, Egypt, Iraq, Jordan, Lebanon, Morocco, Syria, the Holy Land and Turkey, gathered in the Lebanese Bekaa in the monastery of Taanayel to listen again to the calls and the challenges of their countries. It is at the heart of Ignatian spirituality to see the reality around us, to listen well to its needs, to put this in our prayer, to discern the call of the Lord, to choose and decide what to do according to “His will”.