Message du Père Provincial pour Nöel 2025
L’année 2024 a été particulièrement violente dans notre région. Nous avons vu la destruction de Gaza, et la violence dans la Cisjordanie. La région frontalière israélo-libanaise a été continuellement bombardée avec des centaines de milliers de personnes qui ont dû quitter leurs habitations des deux côtés de la frontière. Fin septembre 2024 cette guerre a franchi un nouveau palier avec des bombardements israéliens de la banlieue sud, étendus rapidement à tout le Liban où il y avait des membres de Hezbollah.
عن سوريا الجديدة
إن الساعات الأولى من سقوط النظام في سوريا، اختلطت فيها ثلاثة مشاعر لدى العديد من الناس ومنهم نحن. تمازج كلّ من الصدمة تّجاه سرعة الأحداث، والفرح تّجاه عبءٍ أُزيل عن صدر الحريّة، وتساؤلٍ لا يخلو من القلق عمّا ستحمله الأيّام القادمة.
RÉ-AJUSTER – le Centre Culturel Universitaire (CCU)
Après plus de 30 heures de voyage commencé à Mexico, le 1er novembre 2021, je suis arrivé à Alger. C’était encore l’époque de la pandémie, et chaque voyage devenait une véritable odyssée. Avec une grande joie, les jésuites m’attendaient à l’aéroport, car cela faisait déjà plusieurs années qu’aucun nouveau jésuite n’avait rejoint cette mission. Enfin, j’étais là.
Le 15 août, fête de l’Assomption, nous avons commencé notre troisième an à Santiago de los Caballeros, République Dominicaine. Nous étions dix jésuites (un frère et neuf prêtres) de sept provinces et de six nationalités différentes : Feliciano Ibrahim de Guyane, René Sop de Guatemala, Greg Kennedy de Canada, Isidro Lepez des Etats-Unis, Nuno Branco, Gonçalo Machado et Duarte Rosado de Portugal, Nerio Solis, José Vazquez et moi, Alvaro Dorantes, du Mexique. Nous étions accompagnés par Fernando Polanco (instructeur) et Benjamin Gonzalez Buelta.
Nous avons eu la chance de faire notre troisième an pendant cette année ignatienne. Nos différents ateliers et cours ont été très marqués par l’invitation de « voir toutes choses nouvelles en Christ » ; donc, de relire mon histoire personnelle et ma vie dans la Compagnie (18 ans déjà) avec un nouveau regard. Le troisième an nous a aidé à retourner à nos racines jésuites et à approfondir dans notre désir de suivre le Christ dans la Compagnie de Jésus.
Avant la grande retraite, j’ai eu la chance de visiter les jésuites à la ville d’Ounaminthe, Haïti. Dans cette ville de 80 mille habitants, la petite communauté jésuite (deux prêtres et un frère) travaille dans trois écoles de « Foi et Joie » avec plus de 1500 élèves de tous les âges (depuis l’école maternel jusqu’au Lycée). Dans ces écoles, les étudiants suivent leur parcours éducatif en même temps qu’ils apprennent l’agriculture, l’apiculture, etc. Les jésuites sont en charge d’un « centre de formation pédagogique » d’inspiration ignatienne pour les professeurs qui organise aussi de retraites spirituelles. Les pères travaillent dans une paroisse et une chapelle (très animées) et dans un centre social appelé « solidarité frontalière » où ils accompagnent les familles des migrants haïtiens qui sont partis vers l’étranger à la recherche d’un meilleur avenir. En effet, Haïti est le pays plus pauvre du continent Américain et un des plus pauvres dans le monde.
Pour la grande expérience, j’ai été envoyé à « los barrios » (les quartiers) dans la ville de Saint Domingue. Là-bas, j’ai eu l’occasion de collaborer dans trois paroisses jésuites. « Los barrios » c’est le nom comme les gens appellent les quartiers les plus pauvres de la capitale du pays : la Ciénega, los Guandules et Guachupita. La majorité de la population est d’origine africaine et de la campagne ; les maisons sont construites en bois avec des toits en carton, quelques maisons sont faites en briques. Ces barrios manquent de beaucoup de services comme l’électricité et l’eau et ils n’ont pas vraiment de rues mais de ruelles qui forment un grand labyrinthe. Au-delà de toutes les pénuries qui ont ces quartiers, les gens vivent avec beaucoup de joie et la musique ne manque jamais ! Ce sont les jésuites qui font la présence de l’Eglise dans ces quartiers et les gens les apprécient beaucoup car « ces pères sont toujours proches de nous » m’a dit un habitant. Ces quartiers sont « calientes » (dangereux) m’a dit un chauffeur de taxi qui n’a pas voulu m’amener à la communauté car les taxis ne rentrent pas dans ces quartiers de peur d’être volés. Étonné que moi, comme étranger, sois logé là-bas, le chauffeur a ajouté : vous devez être prêtre, seuls les prêtres vivent avec ces gens-là.
« Voir toutes choses nouvelles en Christ », voilà un petit résumé de ma troisième année !
Alvaro Dorantes Espinosa, sj
Message du Père Provincial pour Nöel 2025
L’année 2024 a été particulièrement violente dans notre région. Nous avons vu la destruction de Gaza, et la violence dans la Cisjordanie. La région frontalière israélo-libanaise a été continuellement bombardée avec des centaines de milliers de personnes qui ont dû quitter leurs habitations des deux côtés de la frontière. Fin septembre 2024 cette guerre a franchi un nouveau palier avec des bombardements israéliens de la banlieue sud, étendus rapidement à tout le Liban où il y avait des membres de Hezbollah.
عن سوريا الجديدة
إن الساعات الأولى من سقوط النظام في سوريا، اختلطت فيها ثلاثة مشاعر لدى العديد من الناس ومنهم نحن. تمازج كلّ من الصدمة تّجاه سرعة الأحداث، والفرح تّجاه عبءٍ أُزيل عن صدر الحريّة، وتساؤلٍ لا يخلو من القلق عمّا ستحمله الأيّام القادمة.
RÉ-AJUSTER – le Centre Culturel Universitaire (CCU)
Après plus de 30 heures de voyage commencé à Mexico, le 1er novembre 2021, je suis arrivé à Alger. C’était encore l’époque de la pandémie, et chaque voyage devenait une véritable odyssée. Avec une grande joie, les jésuites m’attendaient à l’aéroport, car cela faisait déjà plusieurs années qu’aucun nouveau jésuite n’avait rejoint cette mission. Enfin, j’étais là.
خبرتي في باريس بعد أسابيع من رسامتي الكهنوتيّة – الأب جوزيف جبرائيل
مع انتهاء فصل الصيف الذي حمل لي العديد من الأحداث البارزة، وعلى رأسها رسامتي الكهنوتية، عدت إلى باريس لمواصلة دراستي. أنا الآن في السنة الثانية من برنامج الماجستير في اللاهوت الرعوي العملي في “Facultés Loyola Paris”. اخترت العائلة موضوعًا لرسالتي، مستلهِمًا من رسالة البابا فرنسيس “فرح الحبّ”. يتجلى هدفي الأساسي في استكشاف رؤية الكنيسة الحالية للعائلة، بما تتضمنه من تحديات وتساؤلات، ثم البحث عن طرق جديدة لمرافقة العائلات التي تواجه صعوبات، وتساعدها على السير في طريقها رغم كل العقبات.
زمنُ انتظار – مؤيّد معايعة
ما أحياه هذه الأيام هو انتظارٌ بالمعنى الحرفيّ؛ أترقّب وأنتظر الكثيرَ من الأمور؛ أنتظر انتهاء هذه المرحلة الأولى من دراسة اللاهوت في باريس، وأنتظر تحديد مصير المرحلة القادمة من الدراسات، ما هي وأين ستكون؟ أنتظر أيضًا الفروغ من رسالة التّخرّج ومناقشتها؛ كما قلت: “أنا أنتظر الكثير”.
طريقة حبّ – الأخ باسم عادل
وصلتُ إلى مدينة ميلانو بإيطاليا منذ خمسة أشهر، وأشعر مؤخرًا أنّني وجدتُ الإيقاع اليوميّ المريح بين الدراسة والحياة الجماعيّة والصلاة، بعد فترة من التأقلم والاكتشاف والتي بدأت بتعلُّم اللغة، حيث شعرتُ كأنّني طفل يسعى إلى التعبير عن نفسه والتواصل مع الأخرين بكلمات قليلة وصِيَغ بدائية، إنها خبرة مُثابَرة وصبر. في حين كان اكتشاف جمال المدينة ومعالمها الثقافيّة خبرة غنيّة وممتعة، خصوصًا مؤسّساتها الفنّيّة وتقدير مجتمعها للفنون، وهو السبب الرئيسيّ الذي جعلني اختارها كمكان لدراسة الفنّ، فبها “أكاديميّة بريرا للفنون” حيث بدأتُ دراساتي العليا في النحت، وبها أيضًا “مؤسسة سان فيديلي الثقافيّة والفنّيّة” للرهبانيّة اليسوعيّة التي أعيش في جماعتها.