Passage au Mexique
Le mois d’août était l’occasion de visiter le Mexique, ma famille et les jésuites de la Province. Après avoir passé deux semaines de vacances en famille, à Torreón, dans le nord du Mexique, je me suis déplacé à Guadalajara (Oued el Hadjara), où la Compagnie de Jésus dirige deux collèges et une grande université (ITESO), où des scolastiques des diverses provinces d’Amérique Latine et des Etats Unis étudient le premier ou seconde cycle de Philosophie et Sciences Sociales.
الأب نورس السمّور في نامور – بلجيكا
وصلت في شهر أيلول/سبتمبر من السنة الماضية إلى مدينة نامور Namur في بلجيكا وذلك من أجل القيام بخدمات رعوية أساسية في أبرشية إقليم نامور. أبرشية نامور لها انتشار كبير في ريف بلجيكا الناطقة باللغة الفرنسية ويبلغ عدد كنائسها (رعاياها) حوالي ال ٧٥٠ كنيسة يخدمها ٢٣٠ كاهن أكثر من ثلهم أجانب من أصول أفريقية بمعظمهم، ومن الثلثين المتبقيين من الكهنة البجيكيين تبلغ نسبة من هم من أصول أجنبية أكثر من النص.
La formation des catéchètes en Syrie
En tant que responsable de la catéchèse pour toutes les communautés catholiques de Damas et Banlieue et, récemment de l’ensemble de la Syrie, deux sujets essentiels me préoccupent : la formation des catéchètes et le programme.
Chaque année, depuis 2007, j’organise une session sur une question de vie qui nous conduit à une lecture actualisée de l’Écriture. Cette année, du 3 au 6 février, 72 personnes (prêtres, religieux (ses) et laïcs) se sont réunies dans la maison de retraites au Mariout en Égypte autour du thème « Bénédiction et malédiction ». Pourquoi un sujet aussi inhabituel ? C’est que beaucoup portent secrètement dans leur cœur le sentiment d’avoir été mis en marge de la vie et que le bonheur qu’ils espéraient n’est pas au rendez-vous. Est-ce par la volonté de Dieu ? ou bien leur a-t-on jeté un sort ? et pourquoi le malheur s’acharne sur certains ?
D’abord nous avons cherché à comprendre ce qu’est la bénédiction dans une vie d’homme. C’est de se savoir accepté, reconnu, soutenu et surtout… aimé. Elle se manifeste par des mots simples mais qui sont devenus une monnaie rare : « Merci », « Bravo », « Excuse-moi ». Savoir remercier, encourager, féliciter, et demander pardon quand nous ne sommes pas attentifs, bienveillants, généreux. Au tout début, après avoir créé l’homme et la femme, « Dieu les bénit » (Gn 1 :28) ; et depuis, la bénédiction ne s’est jamais arrêtée. A chaque instant, Dieu renouvelle la vie des hommes.
Mais qu’en est-il de la malédiction ? C’est le sentiment de se sentir rejeté des autres, ignoré d’eux et nous savons que cela mène à perdre confiance en soi, en les autres et surtout en Dieu. Mais Dieu n’a jamais maudit l’homme. Il a maudit le serpent (Gn 3 : 14) qui a conduit l’homme à la désobéissance et à la mort. C’est l’homme par ses actions qui s’exile et se sépare de ses frères.
Ensuite nous avons suivi le Christ dans l’Évangile. Nous avons vu que là où la « malédiction » frappe l’homme, il le bénit. Jésus, le béni de Dieu, est devenu solidaire des hommes jusqu’à la mort et la mort sur la croix. Et du haut de la Croix il a prononcé cette parole formidable : « Père, pardonne-leur parce qu’ils ne savent pas ce qu’ils font. » (Lc 23 :34). C’est déjà la lumière de la Résurrection qui lui dans le cœur de Jésus. Dans son cœur il n’y ni rancune, ni vengeance, ni enfermement sur sa douleur, mais uniquement une foi dans le Père qui lui a dit un jour : ‘’Tu es mon Fils bien-aimé’. Le « Bon Larron », suspendu sur sa croix à côté de Jésus, trouve en lui une espérance qui le réconcilie avec son histoire faite de violence et de péché et le fait entrer dans la Résurrection.
Enfin nous avons pris le temps de méditer sur les Disciples d’Emmaüs. Jésus les rejoint dans leur désarroi et leur colère contre leurs chefs religieux ; il ouvre leur esprit à l’intelligence des Écritures et il leur rompt le pain. Dans la nuit, ils repartent vers Jérusalem rejoindre le groupe des disciples. Que s’est-il passé au juste ? le feu que Jésus a mis dans leur cœur est la lumière de la Résurrection, et sans aucun doute, ils ont pu pardonner à tous ceux qui les ont déçus et ont livré Jésus à la mort, mais aussi ils se sont pardonnés à eux-mêmes leur manque de foi et leur dureté de cœur.
Seule la foi en la Résurrection peut nous réconcilier avec notre histoire et que nous pardonnions à tous ceux qui nous ont fait du mal, consciemment et, le plus souvent, sans le savoir. Le pardon est la voie de la guérison du cœur ! il nous permet d’assumer tout ce que nous considérons comme malédictions dans notre vie, personnelle, communautaire, ecclésiale ou nationale, et de trouver que Dieu fait jaillir sa vie au creux même de notre mort.
Tout cela je l’ai repris dans mon dernier livre « chifa’ al qalb » (la guérison du cœur, la malédiction qui devient bénédiction).
Nader Michel, SJ
Passage au Mexique
Le mois d’août était l’occasion de visiter le Mexique, ma famille et les jésuites de la Province. Après avoir passé deux semaines de vacances en famille, à Torreón, dans le nord du Mexique, je me suis déplacé à Guadalajara (Oued el Hadjara), où la Compagnie de Jésus dirige deux collèges et une grande université (ITESO), où des scolastiques des diverses provinces d’Amérique Latine et des Etats Unis étudient le premier ou seconde cycle de Philosophie et Sciences Sociales.
الأب نورس السمّور في نامور – بلجيكا
وصلت في شهر أيلول/سبتمبر من السنة الماضية إلى مدينة نامور Namur في بلجيكا وذلك من أجل القيام بخدمات رعوية أساسية في أبرشية إقليم نامور. أبرشية نامور لها انتشار كبير في ريف بلجيكا الناطقة باللغة الفرنسية ويبلغ عدد كنائسها (رعاياها) حوالي ال ٧٥٠ كنيسة يخدمها ٢٣٠ كاهن أكثر من ثلهم أجانب من أصول أفريقية بمعظمهم، ومن الثلثين المتبقيين من الكهنة البجيكيين تبلغ نسبة من هم من أصول أجنبية أكثر من النص.
La formation des catéchètes en Syrie
En tant que responsable de la catéchèse pour toutes les communautés catholiques de Damas et Banlieue et, récemment de l’ensemble de la Syrie, deux sujets essentiels me préoccupent : la formation des catéchètes et le programme.
Le Christ selon l’Église copte Un désir dans le désert
« Sauver la proposition de l’autre », voici le point de départ intellectuel aussi bien que spirituel qui m’a fait rentrer dans une mission chère à la compagnie, à savoir annoncer l’Évangile à la frontière. Je suis reconnaissant à P. Michel Fédou qui m’a accompagné vers cette découverte pendant mes études au Centre Sèvres. Grâce à son approche dialogale, j’ai appris l’appréciation du patrimoine copte, en m’enracinant dans mon Église. Cette approche vise à approfondir la compréhension de l’autre sans abandonner notre identité en évitant un syncrétisme superficiel afin d’atteindre une rencontre authentique.
Rencontre provinciale de Taanayel 2024 – Appelés sous l’étendard du Christ
Environ 85 jésuites de la Province du Proche-Orient et du Maghreb, qui comprend l’Algérie, l’Égypte, l’Irak, la Jordanie, le Liban, le Maroc, la Syrie, la Terre Sainte et la Turquie, se sont réunis dans la Bekaa libanaise, au monastère de Taanayel, pour réécouter les appels et les défis de leurs pays. C’est au cœur de la spiritualité ignatienne de voir la réalité qui nous entoure, de bien écouter ses besoins, de la mettre dans notre prière, de discerner l’appel du Seigneur, de choisir et de décider ce qu’il faut faire selon “Sa volonté”.
Taanayel 2024 Provincial Meeting – Called under the Banner of Christ
Approximately 85 Jesuits from the Near East and Maghreb Province, which includes Algeria, Egypt, Iraq, Jordan, Lebanon, Morocco, Syria, the Holy Land and Turkey, gathered in the Lebanese Bekaa in the monastery of Taanayel to listen again to the calls and the challenges of their countries. It is at the heart of Ignatian spirituality to see the reality around us, to listen well to its needs, to put this in our prayer, to discern the call of the Lord, to choose and decide what to do according to “His will”.