
Déclaration des Jésuites en Syrie 2025 -Notre pays est en convalescence
Jésuites en Syrie, nous faisons partie du peuple syrien avec lequel et pour lequel nous travaillons. Nos préoccupations sont les siennes, et nos rêves sont les siens… Nous sommes peut-être libérés du régime, mais pas encore de la peur. Nous recherchons le dialogue national, mais la perception que nous avons les uns des autres est encore déformée, car la fraternité a été blessée et ces blessures ne sont pas encore cicatrisées. Aujourd’hui, nous devons emprunter, ensemble, résolument, un chemin de guérison.

The Jesuits in Syria’s Statement 2025 – Our Country is Recovering
We, the Jesuits in Syria, believe that we are an integral part of the Syrian people with and for whom we work. Our concerns are their concerns, and our dreams are their dreams, too… We believe we are free from the regime, but we are not yet free from fear. We believe we are free from the system, but we are not yet free from fear. We seek national dialogue, but our perception of each other is still distorted, as the wounds to fellowship have not yet healed. Today, we need a healing process that we can consciously walk together.

“وطننا يتعافى” بيان الرهبانيّة اليسوعيّة في سوريا ٢٠٢٥
نؤمن نحن اليسوعيّين في سوريا بأنّنا جزءٌ لا يتجزّأ من الشعب السوريّ الّذي نعمل معه ولأجله، فهمومنا من همومه، وأحلامنا من أحلامه… نعتقد أنّنا تحرّرنا من النظام، ولكنّنا لم نتحرّر بعد من الخوف. لقد صدحت الكلمات، ولكنّنا لم نولِ بعد الأولويّة للصالح العامّ. فنحن نسعى لحوارٍ وطنيّ لكن نظرتنا لبعضنا لا تزالُ مشوشةً، إذ لم تلتئم بعدُ جراحُ الأخوّة. لذلك، نحن اليوم بحاجة إلى مسيرةِ تعافٍ نسيرها معًا بوعيٍ.
Les économes des 16 provinces européennes – dont nous faisons partie, mais oui cf. catalogue – se sont réunis du 28 au 30 novembre à Ludwigshafen, en Allemagne, à 70 km au Sud de Frankfurt et à 20 km de la France. Nous étions 27, 14 jésuites et 13 laïcs : bien souvent l’économe jésuite est assisté par un directeur financier laïc. Certains économes étaient très anciens : le bohémien depuis une bonne quinzaine d’années ; mais le slovène venait d’être nommé. Le proche-oriental était de loin le plus âgé. Tout était en anglais.
Trois « gros jésuites » étaient là : Dalibor Renić, nouveau président de la Conférence des provinciaux européens (JCEP), Sebastian Jeerakassy, économe général, et Jean-Baptiste Ganza, assistant de l’économe général pour l’Europe, l’Afrique et l’Amérique du Nord.
Le programme était l’étude de l’Instruction pour l’Administration et les Finances (IAF) qui remplace l’Instruction pour l’Administration des Biens (IAB), et que le Socius nous a envoyée par mail, précédée par les Statuts sur la Pauvreté dans la Compagnie de Jésus. Nous avons bien travaillé, sous la direction efficace et souriante de Jeera. D’abord les grandes lignes, puis les détails, comme les nouveaux formulaires qui remplacent le F8 et le F29, et qui sont bien plus simples : les économes de communauté apprécieront.
L’ambiance était chaleureuse : nous nous connaissons car nous nous retrouvons chaque année. L’économe de la nouvelle Province (tout est neuf dans la Compagnie) nous soignait : chaque soir menu gastronomique et social. Et la liturgie était communautaire.
Pour la demi-journée de sortie nous sommes allés à Speyer (Spire) :
- Rencontre de l’évêque ; il nous a parlé une heure de l’Église en Allemagne. Clair, ouvert, engagé.
- Longue visite de la cathédrale, la plus grande église romane, où sont enterrés huit empereurs et rois.
- Messe dans la crypte de la cathédrale.
- Déambulation, mêlés aux habitants de la ville, dans les installations de Noël : manèges, échoppes en bois pour acheter saucisses, bière et vin chaud (il gelait presque).
Pr. Bruno Sion, S.J.
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