Le festival des vocations pour les jeunes

Un week-end heureux où la petite musique ignatienne est bien présente ! 

Un festival des vocations pour les jeunes? «Au secours, fuyons!» Pour être franc, voilà ce que j’en pensais en mon for intérieur (et extérieur). Pourtant,au soir de l’événement, il faut bien avouer que ces trois jours à Paris, du 29 avril au 1ermai, étaientplutôt sympas!Et ce pour cinq raisons:

1-Contactéspar le SNEJV (Service National d’Évangélisation Jeunesse et Vocation) pour animer une route de pèlerinage vocationnel, nous avonsdécidé de répondre en famille ignatienne, arborant fièrement nos vareuses du rassemblement de Marseille,et ce fut très heureux. 

2-Côté jésuite, nous étions six à intervenir: Nicolas ROUSSELOT pour un superbe lancement à l’église Saint-Ignace;trois scolastiques de Blomet –Étienne de FORGES, SamuelPIFFETEAU et Eddy BOLLARD (RWB)–pour parler de l’intériorité d’Ignace et offrir un moment de prière avec les plus démunis. Le dimanche, deux ateliers étaientdonnés: l’un sur «vie religieuse et travail» avec Dominique DEGOUL (Versailles) et l’autre sur «les pièges de la liberté et le discernement» par moi-même.

3-Nos propositions (marche et ateliers) ont été parmi les plus sollicitées et appréciées avec un public qui sortait de nos habitudes. Oui, le trésor des Exercicesparle et doit continuer d’être proposé largement (sansoublier d’en dire la source).

4-Chose plus étonnante dans ce melting-potecclésial, je me suis senti comme un poisson dans l’eau lors des interventions. Que ce soit dans l’attention à la liberté, le désir intérieur (le Dominicain Adrien CANDIARDparle comme un ignatien pur jus!), ou quand un prêtre de paroisse propose aux animateurs de pastorales des vocations de relire leur expérience avec la prière d’alliance. 

5-Enfin, les 150 jeunes présents étaient globalement très sympas et ouverts.

Bref, parler vocation en famille ignatienne reste une affaire qui porte du fruit. La Compagnie est attendue dans ce type de rassemblements (on l’a vu aux Congrès Missionde Paris et Bruxelles). Le discernement est un sujet brûlant et nos manières de l’aborder touchent juste. Enfin, la douce musique de la spiritualité ignatienne résonne au cœur des acteurs de l’Église. À nous de continuer à la déployer!

Grégoire LE BEL sj (Saint-Denis-La Plaine)