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Le thème de la COP 27, la dernière conférence des Nations unies sur le climat qui se déroule à Sharm el Sheikh en Égypte, a été baptisé “mise en œuvre”. À en juger les nombreux discours des chefs d’État, des activistes climatiques de premier plan, des actions publiques et des négociations en coulisses, il est clair qu’une action urgente est nécessaire aujourd’hui pour éviter une véritable catastrophe climatique dans un avenir pas trop lointain.

On peut espérer que l’investissement massif en temps, en dépenses et en énergie au cours de cette COP aboutira à de réels progrès en matière de réduction des émissions, de financement de ceux qui doivent s’adapter et de transition vers des énergies plus propres, pour ne citer que quelques thèmes importants.

Mais une question qui a peu de chances d’obtenir un engagement de mise en œuvre à la fin de cette COP cette semaine est celle des pertes et dommages, une question défendue par beaucoup ici à la COP. Les pertes et dommages font référence aux impacts négatifs, le plus souvent irrécupérables, ressentis par des millions de personnes dans le monde, notamment dans les pays du Sud. Ceux qui font campagne pour cette question aimeraient que la COP mette en place un mécanisme de financement qui permettrait d’indemniser ceux qui subissent déjà les conséquences des fréquentes inondations, des sécheresses, de l’élévation du niveau de la mer, des cyclones, etc.

La plupart des pays en développement sont favorables à un mécanisme de financement des pertes et dommages, mais de nombreux pays développés s’y opposent. Ces derniers font pression pour trouver d’autres moyens de mettre des fonds à disposition et beaucoup ont déjà promis d’énormes sommes d’argent. Cependant, le point de vue de nombreux pays en développement est qu’un tel mécanisme devrait être établi lors de cette COP et devrait être administré par la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, la CCNUCC, les organisateurs de cette réunion et d’autres auparavant. En outre, ceux qui réclament un tel mécanisme affirment que ceux qui ont le plus contribué au changement climatique, c’est-à-dire le monde développé, devraient dédommager ceux qui ressentent le plus son impact et qui ont moins contribué à la pollution mondiale.

Le Saint-Siège, qui est désormais partie à la CCNUCC, s’est joint à de nombreuses personnes pour réclamer le même mécanisme dans sa soumission à la Conférence des Parties.

Ayant représenté le Scottish Catholic International Aid Fund, SCIAF, un organisme d’aide de l’Église catholique écossaise, qui m’a parrainé lors de la COP à Glasgow l’année dernière et ici en Égypte, je suis fermement en faveur de l’établissement d’un tel mécanisme sous l’égide de la CCNUCC afin de garantir, entre autres, que les fonds collectés pour les pertes et dommages atteignent leur cible. Je soutiens en outre que telle devrait être notre position, conformément aux impératifs de solidarité et d’option préférentielle pour les pauvres de l’enseignement social catholique. Je prie pour que tôt ou tard, ce noble effort reçoive la coopération de ceux qui s’y opposent et qui devraient en fait “payer pour le changement climatique”.

P. Leonard Chiti, S.J.

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