Vœux de Gaby Khairallah – Samedi 5 décembre à Beyrouth, en l’église du Sacré-Cœur des jésuites

Ce fut une cérémonie très simple. Dans le style que saint Ignace aurait aimé. Le père Provincial présidait entouré des pères Salah, Gaby, Denis et Ronney. Tous les compagnons qui pouvaient y assister y étaient. Une église pleine aux trois quarts et une assistance variée
à l’image des activités du père Gaby et de ses engagements.  Une variété d’évêques aussi : mgr Essayan, vicaire latin ; mgr Assadourian évêque arménien ; mgr Mourad, évêque des syriens catholiques. Un peu à l’image de l’Eglise du Liban (et de l’Orient en général) où nous sommes appelés à travailler. 

La chorale faisait de son mieux dans un style jeune et syncopé.

Le père Provincial, dans son homélie, comme de juste, a lié ces vœux à ceux des premiers compagnons, réunis autour de notre père Ignace à Montmartre. Il a rappelé que, par ces vœux, Gaby est définitivement incorporé à la Cie, bien qu’il y a déjà passé 20 ans de sa vie. « Pour y vivre toute sa vie. » J’attendais le « pour y vivre et pour y mourir » de l’Examen. Sans le vouloir, Gaby, dans son petit mot à la fin l’a évoqué en parlant de ses funérailles qui seraient le prochain grand événement où justement il ne pourra plus prendre la parole (rires).

Les vœux viennent d’un désir qui a été forgé dans le temps (20 ans de Cie pour Gaby et peut-être aussi quelques années avant) et ils pointent vers un avenir, ils disent : c’est ainsi que j’ai vécu jusque-là, mais c’est ainsi que je veux vivre encore. Sans eux aucune vie fraternelle n’est possible. Or, pour nous, c’est dans cette vie fraternelle « d’amis dans le Seigneur » que la mission prend sa source. C’est ce que nous pouvons souhaiter de mieux à Gaby, et à nous ses compagnons.

Hani Rayès SJ