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Déclaration des Jésuites en Syrie 2025 -Notre pays est en convalescence
Jésuites en Syrie, nous faisons partie du peuple syrien avec lequel et pour lequel nous travaillons. Nos préoccupations sont les siennes, et nos rêves sont les siens… Nous sommes peut-être libérés du régime, mais pas encore de la peur. Nous recherchons le dialogue national, mais la perception que nous avons les uns des autres est encore déformée, car la fraternité a été blessée et ces blessures ne sont pas encore cicatrisées. Aujourd’hui, nous devons emprunter, ensemble, résolument, un chemin de guérison.

The Jesuits in Syria’s Statement 2025 – Our Country is Recovering
We, the Jesuits in Syria, believe that we are an integral part of the Syrian people with and for whom we work. Our concerns are their concerns, and our dreams are their dreams, too… We believe we are free from the regime, but we are not yet free from fear. We believe we are free from the system, but we are not yet free from fear. We seek national dialogue, but our perception of each other is still distorted, as the wounds to fellowship have not yet healed. Today, we need a healing process that we can consciously walk together.

“وطننا يتعافى” بيان الرهبانيّة اليسوعيّة في سوريا ٢٠٢٥
نؤمن نحن اليسوعيّين في سوريا بأنّنا جزءٌ لا يتجزّأ من الشعب السوريّ الّذي نعمل معه ولأجله، فهمومنا من همومه، وأحلامنا من أحلامه… نعتقد أنّنا تحرّرنا من النظام، ولكنّنا لم نتحرّر بعد من الخوف. لقد صدحت الكلمات، ولكنّنا لم نولِ بعد الأولويّة للصالح العامّ. فنحن نسعى لحوارٍ وطنيّ لكن نظرتنا لبعضنا لا تزالُ مشوشةً، إذ لم تلتئم بعدُ جراحُ الأخوّة. لذلك، نحن اليوم بحاجة إلى مسيرةِ تعافٍ نسيرها معًا بوعيٍ.
C’est sous l’intitulé « Réveiller notre résistance intellectuelle et culturelle ! » que le Recteur de de l’Université Saint-Joseph de Beyrouth (USJ), le Pr Salim Daccache s.j., a prononcé cette année, qui coïncide avec 149e anniversaire de la fondation de l’USJ, le traditionnel discours de la Saint-Joseph. La cérémonie a eu lieu dans le grand amphithéâtre du Campus des sciences et technologies de l’USJ – Mar Roukoz, en présence notamment, de S.E. Abbas Halabi, ministre de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur, de S.E. Mgr Paolo Borgia, Nonce apostolique au Liban, et du R.P. Michaël Zammit, Supérieur provincial de la Compagnie de Jésus au Proche-Orient et au Maghreb. Ils ont ainsi eu l’occasion d’écouter le programme d’action multiforme de l’USJ, pour résister à l’affaiblissement de l’identité libanaise et faire triompher les valeurs et l’amour de la patrie, menacées de délitement.
Après la messe présidée par le R.P. Zammit, qui a abordé dans son homélie le modèle juste et noble que Saint Joseph a présenté pour faire face aux crises, tout en étant ouvert à la parole qui vient de Dieu et à celle qui vient des hommes, le Recteur est entré dans le vif du sujet en annonçant les quatre points essentiels de son discours : « retenir du passé de l’Université pour le présent et l’avenir ; la tradition de résistance intellectuelle et culturelle de l’USJ ; les vraies menaces sur l’enseignement supérieur et sur le Liban et notre réveil pour continuer la mission ».
« L’USJ possède une histoire riche et une forte capacité d’adaptation », rappelle le Recteur. Ses racines remontent à l’idée d’un “collège central universitaire d’Asie”, imaginé des décennies avant sa fondation officielle en 1875. Le parcours de l’USJ, qui a commencé avec un collège jésuite à Ghazir et s’est finalement établi à Beyrouth, démontre sa capacité à s’ajuster aux changements, même face aux défis posés par la guerre civile libanaise de 1975 à 1990.
Le Recteur de l’USJ définit trois missions fondamentales qui guident l’université. La première est de fournir un enseignement de qualité et une recherche de pointe dans une variété de disciplines. Cela se reflète dans la création de nouvelles facultés et programmes, y compris des cours en anglais. La deuxième mission vise à inculquer aux étudiants des compétences transversales ainsi que des valeurs socioculturelles, telles que l’humanisme, la citoyenneté et la solidarité sociale. La troisième mission repose sur l’ouverture, le respect de la diversité et l’engagement envers la collectivité.
Le rôle de l’USJ comme levier de résistance intellectuelle et culturelle est un thème central. Le Recteur souligne que l’université a dû surmonter de nombreux défis, de l’anticléricalisme aux différentes formes d’obscurantisme. De plus, l’USJ a joué un rôle essentiel dans la résistance pacifique à l’occupation syrienne du Liban.
Les menaces qui pèsent sur l’USJ, tant internes qu’externes, sont également abordées. D’une part, la fragmentation du savoir et sa marchandisation constituent des menaces internes. D’autre part, le vide intellectuel et moral qui prévaut dans la société libanaise et l’émigration forcée sont des menaces externes significatives. Daccache met en garde contre la tendance des universités à devenir des objets de commerce, ce qui peut compromettre l’intégrité de l’enseignement supérieur.
Face à ces défis, l’USJ persévère avec une résistance académique, culturelle, sociale et citoyenne. Sur le plan académique, l’université a entrepris des réformes structurelles et a obtenu des accréditations internationales. Sur le plan culturel, elle a créé des chaires universitaires, un chœur de renommée, des musées et prévoit de nouveaux projets. Les initiatives sociales, comme les programmes de bourses et les actions de solidarité, démontrent l’engagement de l’université envers la communauté. Sur le plan citoyen, l’USJ envisage de créer une académie de formation à la citoyenneté pour encourager l’engagement civique.
Les défis à venir pour le Liban, tels que le destin de l’État, la nécessité de réformes structurelles et le besoin d’un leadership fort, sont soulignés par le Recteur. Le rôle de l’USJ est crucial pour maintenir l’espoir et guider les nouvelles générations vers un avenir meilleur. L’université s’efforce de rester un phare de résistance intellectuelle et de contribuer à la reconstruction du Liban, tout en cherchant des solutions durables pour les défis qui se présentent.
« Dans ce Liban, une université jésuite a toute sa place car ce qui la caractérise, c’est l’approfondissement, a conclu le Pr Daccache. Tel fut le message d’Adolfo Nicolas, regretté supérieur général des Jésuites, aux enseignants de l’USJ lors de sa visite en mars 2013. Dans sa lettre sur l’engagement intellectuel, il insistait sur la formation de l’intelligence et des intelligences comme apostolat et mission. (…) L’espoir repose aujourd’hui sur la perspective d’une paix régionale juste et équitable. En octobre 2019, nous nous sommes accrochés à la volonté du changement pour le bien de notre pays. Après l’explosion du port et au cœur de la crise financière, nous avons relevé le défi de poursuivre notre mission académique et sociale. Et demain, ce ne sera pas la violence qui règlera le conflit à Gaza (…). Nous espérons que dans cette quête de la paix juste, le Liban aura sa place à la table des négociations afin que, le moment venu, il prenne en main son propre destin et qu’il recouvre, sur de nouvelles bases, le rôle régional qui était le sien. Mais que de réformes et de décisions à assumer pour pouvoir y arriver ! L’avenir est incertain, mais l’espoir est plus fort que le doute ».
Sortant de son texte, et citant l’ancien président Charles Hélou, le Recteur se fera chaudement applaudir en lançant : « Le combat pour l’âme du Liban, nation en devenir, ne cessera jamais!».
Pr. Salim Daccache, SJ
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