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Les jésuites de la région Maghreb à Tunis

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Plus d’une semaine que le départ est survenu. Plus d’une semaine que les mots font défaut pour les rendre assez dignes de celui dont les mots déplaçaient les montagnes. On ne peut qu’éprouver un sentiment d’impuissance face à l’immensité de l’être qu’il était et qu’il est toujours dans un ailleurs insaisissable. Aucune phrase ne pourrait le circonscrire ni le limiter. Il était libre, au vrai sens du terme, au-delà des éloges et des étiquettes aliénantes qu’il rejetait constamment et qui ne pourraient jamais le définir. Comment donc parler de lui sans offenser sa noblesse d’âme et sa profonde humilité ?

Le père Henri Boulad s.j. est né à Alexandrie en 1931. Il fait des études en littérature, art, philosophie, théologie et psychologie qui le mènent au Liban, en France puis aux États-Unis. Éducateur, conférencier, professeur de théologie, auteur de nombreux ouvrages, il assumera successivement les charges de supérieur des jésuites d’Alexandrie, de supérieur régional des jésuites d’Égypte, de directeur de Caritas-Égypte et de vice- président de Caritas-Internationalis pour le monde arabe et finalement de recteur du Collège de la Sainte Famille au Caire. En reconnaissance de son engagement au service des plus démunis, il est promu par la France officier puis commandeur de l’ordre National du Mérite.

Dans les derniers échanges de courriers électroniques, le père Boulad avait écrit : « C’est vraiment gentil de vous souvenir de moi… merci de tout cœur pour votre fidèle amitié »… Il avait ce don de valoriser chaque personne qui le côtoyait et de faire émerger le meilleur d’elle-même, naturellement. Parce qu’il vivait pleinement et en toute congruence ses propres enseignements. Authentique et cohérent, exigeant avec lui-même avant de l’être avec les autres, il inspirait le respect et l’admiration. En remerciant les personnes de leur amitié, il ne pouvait pas savoir le privilège immense ressenti de le connaître et de puiser à la source vive de son savoir et de son savoir-être.

Le meilleur hommage que nous pouvons lui rendre est celui de vivre les changements profonds qu’il a opérés en tous ceux qui l’ont connu. « Transformer le monde » était le leitmotiv qui lui donnait des ailes pour accomplir tout ce qu’il a entrepris au cours de sa mission sur terre, jusqu’à son dernier envol. Ses paroles et sa vie étaient tellement empreintes du souffle de l’Esprit de Dieu qu’elles se sont incarnées en foi et en grâces dans la vie de toutes les personnes qui l’ont écouté et suivi…

Orateur hors pair, lorsqu’il a été invité à donner une série de conférences au Liban – qu’il chérissait tant –, il est venu sans la moindre hésitation, avec un élan du cœur, si caractéristique de lui. De même, quand on lui a proposé d’écrire la préface d’un livre libanais de témoignages chrétiens intitulé Lueur d’êtres, il a généreusement accepté. Dans cette préface où il salue la résilience des Libanais, il a évoqué le Liban en ces termes : « Ce minuscule pays représente un véritable laboratoire d’expérimentation, un creuset où s’invente aujourd’hui le Proche-Orient de demain. Derrière les soubresauts et les aléas d’un parcours chaotique, quelque chose d’imprévisible et d’improbable se prépare. Dans les profondeurs de ses montagnes et le creux de ses plaines, une veine d’or pur se cache. Si d’autres pays de la région ont été dotés d’une surabondance d’or noir, ce coin de terre possède en lui un or d’une toute autre nature, d’une toute autre valeur… »

Comment parler du relèvement d’un pays sans citer le père Boulad ? Sa parole est si proche de la vie et si loin de la mort. Sa pensée unifie la vision du monde en intégrant différents disciplines et concepts. Pour lui, la lecture intégrée du monde est primordiale et nécessaire, pour englober le tout. « Penser, c’est penser l’unité, c’est chercher à ramener la diversité à l’unité. Il n’y a de pensée que de l’Un, il n’y a de pensée que du Tout. » Il avait une foi profonde en Dieu et en l’homme sans jamais les dissocier. Il disait que Dieu a créé l’homme libre pour faire évoluer le monde de l’intérieur. « Il s’agit de découvrir au fond de nous la transcendance qui nous habite et que nous pouvons appeler Dieu. En allant jusqu’au bout de lui-même, l’homme se voit déboucher sur l’infini, un infini qui est au fond de nos cœurs. » Pour cela, il préconisait le chemin intérieur, vers le « dedans » où réside la référence et la boussole. Ce chemin nous invite à vivre intensément l’expérience réelle en y voyant un dépassement, d’où l’importance de la mystique qui donne tout son sens à l’existence. Cette attitude de transformation du regard qui devient contemplatif est selon lui ce dont notre société a besoin devant le vide existentiel que traverse le monde. La réponse face à ce vide consiste à chercher « le sens », au-delà des activités extérieures ou de l’« avoir » éphémère, le chercher en Jésus-Christ qui est « le Chemin, la Vérité et la Vie ». Ce chemin, le père Boulad l’a lui-même emprunté jusqu’au bout, en cultivant la vigne du Seigneur pendant son passage sur terre.

Où vont les travailleurs à la vigne du Seigneur quand ils meurent ? Vont-ils dans la gloire éternelle après s’être consacrés à la gloire de Dieu ?

Ou bien demeurent-ils dans nos cœurs et dans nos vies pour nous accompagner, nous éclairer et nous faire grandir ? Ses réponses sont pleines d’espérance : « Au terme de l’histoire, il y aura “des Cieux nouveaux, une Terre nouvelle”. La souffrance aura disparu, il n’y aura ni pleurs, ni gémissements. Cette vision de l’Apocalypse qui termine la Bible devrait être pour nous le motif d’espérer dans un avenir merveilleux, dans une humanité nouvelle qui est le fruit de la résurrection du Christ. » La résurrection du Christ, c’est le passage de Jésus de Nazareth au Christ universel, c’est le passage de l’individu historique à l’homme parfait, à l’homme total.

Ces paroles du père Boulad nous réconfortent et nous consolent quelque peu de sa perte physique : « Mourir, c’est plonger dans la terre, c’est être réintégré à la vie et à l’humanité pour que cette humanité monte et progresse… parce que chaque être vivant, en mourant, livre son âme au grand courant de vie et l’augmente de ce qu’il a vécu. »

Sa contribution a été immense !

Et notre gratitude aussi. De là où il est maintenant, nous entendrons toujours sa voix chaleureuse, claire et limpide nous murmurer ces mots qui lui appartiennent : « Ma mort n’est pas un phénomène biologique, ma mort est la condition pour moi de m’agrandir aux dimensions de cette plénitude pour l’accueillir en moi. Je meurs parce que mon corps doit éclater pour accueillir en lui le tout. Mourir, c’est devenir tout, mourir, c’est accueillir la totalité de l’humanité dans mon cœur. À ce moment-là, la mort prend une autre signification, elle devient condition d’une plénitude. »

Par Carla BEJJANI ARAMOUNI, dans L’orient-Le Jour

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